La saison des écharpes #1

La saison des écharpes #1

La saison des écharpes #1

30

Janvier 2017

Crochet
Vêtements

Je ne vous apprends rien si je vous dis que nous sommes en plein hiver. Même s’il n’est pas des plus rigoureux cette année, nous avons eu le droit à quelques températures négatives, ici, en Franche-Comté. Il a bien neigé et si on monte un peu en montagne, nous pouvons voir des paysages féériques. Pour tenir le coup durant ces belles balades, rien de mieux qu’une bonne écharpe, étole ou snood (selon votre préférence). Et cette année, ça tombe bien : j’en ai crocheté des kilomètres… ou presque !

Je commence l’introspection de mes créations par ce basique passe-partout et très pratique : Le snood noir. Je l’ai fait en acrylique pour une amie vegan.  J’ai utilisé un de mes points favoris, le point Judith qui est d’une incroyable simplicité pour un effet aux pommes !

Pour faire ce point Judith, il faut sauter une maille du rang précédent puis faire une bride sur chacune des 3 mailles du rang précédent. Puis il faut faire une bride en piquant sur la maille sautée précédemment, en passant devant les trois brides. Et on recommence *sauter 1 maille, 1 bride sur chacune des 3 mailles du rang précédent, 1 bride sur la maille sautée en passant devant les 3 brides*. EDIT : Je partage l’explication de ce point par Hooklook que je trouve extrêmement clair.

Dans un style plus chic, je vous présente mon étole en mohair. Le point ressemble un peu à de la dentelle. Même si elle reste fine avec un point très aérien, elle en reste néanmoins très chaude.

J’ai utilisé le fil Angel de Bergère de France avec un gros crochet n°5 pour garder le coté vaporeux de la matière.

Pour terminer avec encore un autre style d’écharpe, voici le tour de cou. Bien plus court qu’un snood, on l’enfile, on sert plus ou moins les liens et on est prête ! Je me suis inspirée d’un style vestimentaire de certaines japonaises : le mori style. On pourrait le traduire par « le style de la forêt », c’est-à-dire assez rustique, vintage, avec des couleurs naturelles (blanc, beige, brun…) Là encore je l’ai offert à une amie qui apprécie tout ce qui est très mignon… Et quoi de plus mignon que des pompons sur un vêtement ?!

J’ai encore beaucoup à vous montrer mais ça sera pour une prochaine fois. Êtes-vous aussi des adeptes d’écharpes ou avez-vous d’autres accessoires pour braver le froid ?

Ours féru d’artisanat, je travaille dans le Studio « Le rat et L’ours » depuis 2015. Retrouvez nos travaux sur notre site. N’hésitez à me contacter pour plus d’informations. Merci de m’avoir lu !

Séance photographie : Le sage et le guerrier

Séance photographie : Le sage et le guerrier

Séance photographie : Le sage et le guerrier

27

Janvier 2017

Photographie
BJD

Il y a deux ans maintenant, j’ai reçu un magnifique cadeau : une poupée « BJD » entièrement customisée par NDA, artiste de talent et grande amie. Quand je dis customisée, je parle du maquillage mais aussi des vêtements et des accessoires. Elle a créé un grand chef indien, puissant qui impose le respect.

Tous les hommes ont été créés par le Grand Esprit. Il m’a fait connaître son cœur. Nous sommes tous frères. La terre et la mère de notre peuple, et tous les peuples devraient le même droit d’en jouir.

Chef Joseph

Ce chef indien peut se présenter comme un guerrier imposant et majestueux. Il peut aussi montrer une autre facette, celui d’un homme sage, mystérieux, faisant corps avec son environnement. Il me fait penser au Chef Joseph, que j’ai cité plus haut dans l’article. Un homme incroyable au destin tragique.

Pour être plus précise sur la poupée, il s’agit d’une BJD Delf de chez Luts. Comme tous les Delf, elle mesure 60 cm. J’aime cette BJD, tellement prestigieuse et fascinante. Le costume fourmille de détails. Même si tout ne se voit pas sur les deux photographies (d’autres viendront), vous pouvez pouvez déjà admirer le tissage des perles pour la coiffe. Je ne remercierai jamais assez NDA pour ce cadeau !

Ours féru d’artisanat, je travaille dans le Studio « Le rat et L’ours » depuis 2015. Retrouvez nos travaux sur notre site. N’hésitez à me contacter pour plus d’informations. Merci de m’avoir lu !

Les Formidables Aventures de l’Amigurumi Lapinot en crochet

Les Formidables Aventures de l’Amigurumi Lapinot en crochet

Les Formidables Aventures de l’Amigurumi Lapinot en crochet

21

Janvier 2017

Crochet
Amigurumi
Bande dessinée

Comment coupler ma passion du crochet à celle de la bande dessinée ? En créant des amigurumis, c’est-à-dire des personnages en crochet, directement à l’image de mes héros préférés ! Aujourd’hui, je vous montre Lapinot, un personnage récurrent des œuvres de Lewis Trondheim.

Lapinot est ce petit lapin. Il est apparu la première fois dans le pavé la bande dessinée Lapinot et les carotte de Patagonie, œuvre impressionnante de 500 pages. Il a ensuite eu le droit à sa propre série Les Formidables Aventures de Lapinot. Chaque tome de cette série sont indépendants et nous embarque dans différentes époques. Je conseille particulièrement Vacances de printemps et La couleur de l’enfer, très drôles et intelligents.

Voici ma version de Lapinot avec sa célèbre salopette bleue, tout en crochet :

J’ai réalisé cet amigurumi pour la librairie spécialisée bande dessinée Mine de Rien, à Besançon, à l’occasion de son 1er anniversaire. C’est une boutique que je fréquente régulièrement et, grâce au libraire, ai pu découvrir d’excellentes œuvres. Si vous passez dans le coin : c’est un endroit incontournable !

Ce n’est pas la première fois que je transpose un personnage de bande dessinée en une figurine en crochet. Vous pouvez voir Madame, de la BD du même nom créée par Nancy Peña sur notre compte Instagram ainsi que le Bonstre de la série Nubo créée par J. Bishop, sur notre site Internet.

Quel sera mon prochain personnage ? Les idées ne manquent pas : Bill de Boule et Bill, la fillette de Chimichanga, La petite mort… Avez-vous d’autres propositions ? Quel personnage aimeriez-vous voir ?

Ours féru d’artisanat, je travaille dans le Studio « Le rat et L’ours » depuis 2015. Retrouvez nos travaux sur notre site. N’hésitez à me contacter pour plus d’informations ou pour demander un devis gratuit. Merci de m’avoir lu !

Mes romans coup de coeur de 2016

Mes romans coup de coeur de 2016

Mes romans coup de coeur de 2016

15
Janvier 2017

Culture
Littérature

Je consacre chaque petit moment de libre à la lecture : Un temps de chargement, une attente au téléphone, un voyage… Je choisis mes lectures par impulsion, par envie immédiate mais j’essaie tout de même de consacrer quelques heures pour des lectures contemporaines, publiées durant l’année en cours. Étant inscrite au club de lecture de mon quartier, j’ai accès très facilement aux nouveautés de la médiathèque. Voici mes coups de cœur littéraires de l’année 2016.

La Maison dans laquelle
de Mariam PETROSYAN, Traduit par Raphaëlle Pache
Sans surprise, LE livre de l’année a été « La maison dans laquelle » de Mariam PETROSYAN à qui j’ai déjà consacré une critique sur le blog. Envoutant, addictif, mystérieux, touchant, percutant… Les adjectifs ne manquent pas pour le décrire.
Consumés
de David Cronenberg, traduit par Clélia Laventure

David Cronenberg est un réalisateur dont j’admire le travail. La mouche, le Festin nu, A Dangerous method et bien d’autres font partis de mes films culte. Au début de l’année 2016, David Cronenberg s’est essayé au roman.
Nous suivons un jeune couple, Naomi Seberg et Nathan Math, photojournalistes, adeptes aux nouvelles technologies et aux histoires sensationnelles. Elle, spécialisée dans les affaires criminelles, va enquêter sur la mort la célèbre Célestine Arosteguy, professeur de philosophie, assassinée et mangée par son mari, le tout aussi célèbre Aristide Arosteguy. Lui, travaillant uniquement sur les sujets médicaux, s’intéresse à des opérations de chirurgie mammaires en Hongrie. Leurs deux enquêtes vont peu à peu s’entrecroiser mais je n’en dis pas plus pour ceux qui ne se seraient pas encore plongé dans ce roman.
Le récit est en lien des thèmes qu’il aborde généralement dans sa filmographie : la transformation du corps, la dysmorphophobie entre autres. J’ai pu entendre dans une interview donnée à France Inter, qu’il s’agissait d’un scénario de film mais qu’il était bien trop difficile à mettre en scène.
Le rapport à l’image et à la techniques photographique en font un récit à part, riche et complexe. On sent le cinéaste derrière ! Il n’est clairement pas à mettre dans toutes les mains : la sexualité et la maladie sont omniprésentes, tout autant répugnantes qu’envoutantes. J’avoue avoir ressenti une légère nausée durant certains passages, comme devant certains de ses films. Hélas, quelques longueurs ternissent la lecture et n’en font pas un récit parfait.

Le chant de la Tamasse
de Ron RASH, Traduit par Isabelle Reinharez.

Durant les années 90, les vacances de la famille Kowalsky tournent au drame lorsque Ruth, la fille aînée est emportée dans les eaux de la Tamasse, rivière qui longe une petite ville du même nom. Son corps reste coincé dans un ressort hydraulique, empêchant les sauveteurs de la sortir de la rivière.
L’évènement va entrainer questionnements et dilemmes dans la ville. En effet, la Tamasse est une des rares rivières sauvage des Etats-Unis. De ce fait, elle est protégée par des lois fédérales qui interdisent toutes modifications des rives par l’homme. La famille Kowalsky demande pourtant la construction d’un barrage temporaire afin de récupérer le corps. Ce souhait va mettre à mal tous les habitants de la petite ville américaine, militants écologistes, politiques,  journaliste et même nous, lecteurs : Chacun doit faire face à  un dilemme. Comment ignorer la douleur des parents ?  Comment accepter de dénaturer un des rares sites encore sauvage ? Difficile de rester insensible devant toutes ses questions.
Nous suivons les débats à travers Maggie, photographe originaire de Tamasse. Pour couvrir cet évènement, elle doit revenir dans sa ville de naissance, ville qu’elle a fuit à la fin de ses études. Les débats autour de la Tamasse vont doucement se cristalliser sur sa propre histoire.
Le chant de la Tamasse est le second roman de l’américain Ron Rash, écrit en 2004. Il aborde avec justesse les thèmes de la culpabilité, du deuil et du pardon.

Chanson douce
de Leïla SLIMANI

Je ne suis pas une fan des prix littéraires. J’aime me renseigner mais je ne cours jamais après les vainqueurs. Cette année, j’ai fait exception pour le prix Goncourt, « Chanson douce », le second roman de Leïla Slimani.
Le synopsis: Une nourrice assassine les deux enfants qu’elle a en charge avant de tenter de se suicider. Cela pourrait être un terrible fait divers comme nous en avons déjà tous lu dans les journaux, ou vu passer sur nos réseaux sociaux. Écrire un roman dessus me paraissait complètement casse-gueule : il est facile de tomber dans le pathos et le voyeurisme en insistant sur la maltraitance des enfants et la douleur des parents… Et pourtant nous avons un roman d’une sensibilité incroyable. Les premières pages sont effectivement dures. La première phrase est même des plus chocs. Mais les chapitres s’enchainent et racontent une histoire troublante même si l’on connaît déjà tous le dénouement. Je me suis surprise à m’attacher à cette assistante maternelle infanticide mais qui, pourtant aime profondément les enfants qu’elle garde. Je me suis surprise à secouer la tête face aux agissements des deux jeunes parents, parfois immatures et égoïstes.
Il s’agit avant tout d’une histoire de manipulation, d’emprise et d’interdépendance entre cette nourrice providentielle et les jeunes parents carriéristes. La tension est palpable tout au long du roman et monte crescendo. Même si on suit principalement cette nourrice, elle reste un mystère pour nous, lecteur. On tente de l’analyser et de comprendre ce qui a pu la pousser à commettre ce geste.
Un roman très percutant, que je ne conseillerai pas aux parents trop sensibles cependant.

Un travail comme un autre
de Virginia Reeves, traduit par Carine Chichereau

Dans l’état d’Alabama, durant les années 1920, Roscoe et Marie, mariés depuis plusieurs années, ne s’entendent plus. Roscoe est un ex-ouvrier dans l’électricité, Marie une institutrice. Tous les deux ont été obligés de quitter leur emploi et le confort de la ville pour s’occuper de la ferme suite au décès  du père de Marie. Roscoe n’est pas un fermier : Son refus de travailler la terre est mal vu. Rien ne va plus dans la famille … Jusqu’au jour où Roscoe profite de l’arrivée de l’électricité en campagne pour détourner une ligne, illégalement, afin de moderniser le travail de sa ferme.  Tout se passe bien pour la famille : le couple retrouve leur complicité et les affaires prospèrent…  Hélas les branchements sauvages de Roscoe provoquent l’accident mortel d’un ouvrier de la compagnie d’électricité d’Alabama. Il est alors condamné pour 20 ans de prison.
Les chapitres s’alternent sur la vie dans la ferme, racontée au passé et la vie dans la prison, au présent. L’auteure, Virginia Reeves, signe là un premier roman instructif. Les descriptions sont précises et techniques, sans pour autant manquer de poésie.  Les émotions sont bien présentes, intenses et vives.
Nous assistons aux changements qu’entraine l’arrivée de l’électricité pour le meilleur mais aussi pour le pire avec  la construction de la première chaise électrique de l’état, « Yellow Mama ». Des changements qui se répercutent surtout sur  la relation complexe entre Roscoe et Marie. Leur histoire singulière se fera et se défera au fil des évènements.

J’ai lu bien d’autres livres publiés en 2016 qui m’ont beaucoup plu sur le coup mais qui ne me laisseront pas un souvenir vif avec le temps. Je pense par exemple au roman Les sorcières de la république de Chloé Delaume. Je suis également en pleine lecture de L’histoire secrète de Twin Peaks par Mark Frost. Je suis sous le charme et pense consacrer un article sur ce livre.

Il y a aussi tous ceux que je n’ai pas pu lire, faute de temps mais qui m’ont été fortement conseillés : En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut, Petit Pays de Gaël Faye et Les putes voilées n’iront jamais au paradis de Chahdortt Djavann. Encore une fois la liste est longue et je ne vous en livre qu’une partie.

Peut-être avez-vous d’autres titres à me conseiller ? Quels ont été vos livres coup de cœur ?

 

Ours féru d’artisanat, je travaille dans le Studio « Le rat et L’ours » depuis 2015. Retrouvez nos travaux sur notre site. N’hésitez à me contacter pour plus d’informations ou pour demander un devis gratuit. Merci de m’avoir lu !

Mon tapis rétro en Trapilho

Mon tapis rétro en Trapilho

Mon tapis rétro en Trapilho

11

Janvier 2017

Crochet XXL
Décoration

En bonne crocheteuse, je ne suis pas passée à côté de la mode du crochet trapilho ou crochet XXL. C’est une technique qui demande juste un fil de coton très épais, souvent fait à partir de bandes de tee-shirt et d’un gros crochet, minimum taille 12. Le crochet en trapilho est principalement utilisé pour la décoration intérieure et les accessoires de mode. Si vous faites quelques recherches, vous verrez principalement des paniers de rangement et des tapis. Vous n’y couperez pas plus aujourd’hui car je compte vous montrer… un tapis !

Pour cette réalisation, je me suis librement inspirée des modèles de Molla Mills, une crocheteuse finlandaise. Retenez bien son nom, je compte encore parler d’elle dans de prochains articles. Ses créations, originales, modernes et qui ne manquent pas d’humour sont très inspirantes ! Je vous invite à visiter son site.

J’ai choisi de faire un motif ajouré avec des couleurs assez naturelles pour donner lui donner une ambiance rétro et folk. J’aime beaucoup le contraste qu’apporte la bordure noire. Le prochain tapis prévu sera dans un tout autre style, avec un magnifique fil bleu canard !

Avez-vous également tester le crochet XXL et pour quelles genres de réalisations ? Je serai ravie de voir vos créations.

Ours féru d’artisanat, je travaille dans le Studio « Le Rat et L’Ours » depuis 2015. Retrouvez nos travaux sur notre site. N’hésitez à me contacter pour plus d’informations. Merci de m’avoir lu !